Belgique : les articles fumeurs ne pourront plus être visibles en magasin dès avril 2025 !
Annoncée il y a un peu plus d’un an, la nouvelle loi concernant l’interdiction d’exposer les produits fumeurs en magasin en Belgique est désormais en vigueur. Quels impacts pour les buralistes et les magasins concernés ? Faisons le point.
Fin de la mise en avant des produits du tabac
La Belgique serre la vis autour des produits de l’univers tabac. À compter du 1er avril 2025, les libraires, les bureaux de tabac et les magasins spécialisés n’ont plus le droit d’exposer leurs produits fumeurs à la vue des clients. La raison derrière cette loi est simple : il s’agit de rendre le tabac moins attrayant et moins facile d’accès, notamment auprès de la jeune population.
Depuis un an, les professionnels du secteur bénéficiaient d’une période de tolérance afin de se mettre en conformité et de s’adapter à cette nouvelle obligation légale. Cependant, celle-ci a pris fin le 31 mars dernier, veille de la mise en application de la loi. Désormais, les professionnels belges concernés doivent tout mettre en œuvre pour cacher les cigarettes, le tabac, les papiers à rouler, les cigares, les e-cigarettes, les filtres et autres articles. Ceux-ci ne doivent plus être visibles en vitrine ni même dans leur magasin ou à l’arrière du comptoir.
Des sanctions lourdes au programme
Depuis le 1er avril, le gouvernement estimant que le laps de temps pour se conformer étant largement suffisant, plus aucun écart n’est toléré. Et pour les récalcitrants, la loi est particulièrement dure, puisqu’elle prévoit des peines de prison allant d’un mois à un an pour non-respect des règles en vigueur. D’autre part, les professionnels hors la loi se verront également verbalisés par une amende oscillant entre 2 000 et 800 000 euros selon les dires du SPF Santé Publique.
Et gare aux récidives, puisque le montant de l’amende sera systématiquement plus élevé ! Les forces de l’ordre belges ont reçu l’information de rester intransigeantes sur ce type de sanction. En revanche, les peines de prison, quant à elles, ne seront probablement pas appliquées. Il s’agit plus d’un effet dissuasif que d’une véritable répréhension pour les buralistes et autres professionnels de l’univers du tabac.
