L’anatomie de la pipe

La tête de la pipe (1) se compose de deux éléments :

– Le foyer (2) : partie plus ou moins grande où l’on dépose et bourre son tabac à pipe. Généralement en bruyère, on peut aussi trouver des foyers en terre, en écume de mer et même en maïs.

– La tige (3) : rattachée au foyer, la tige d’une pipe est creuse et achemine la fumée vers le tuyau. C’est à l’intérieur que le trou de tirage (4) est fait. Au bout de cette tige se trouve la mortaise (5) qui accueille l’extrémité du tuyau pour que le foyer et le tuyau ne fasse plus qu’un.

Le tuyau (6), deuxième partie de la pipe a pour fonction d’acheminer la fumée du foyer à la bouche. Anciennement réalisé en ambre ou en os, il est aujourd’hui plus commun de le trouver en acrylique, ébonite ou Cumberland (une ébonite colorée).

On retrouve donc sur le tuyau :

– Un floc appelé aussi tenon (7) qui en fonction du modèle de la pipe accueille directement un filtre (généralement de 3, 4 ou 9 mm) ou un adaptateur pour filtre (8) doté d’un système métallique à vis ou à boule appelé aussi condenseur (9).

– Le filtre ou le condenseur servent à réguler le flux de la fumée pour la rendre plus douce et retiennent les impuretés comme le jus, la nicotine, le goudron.

– Le bec : bout du tuyau que l’on maintient entre les dents.(10)

– La lentille (11) : « voix de sortie » de la fumée dans la bouche est entourée de lèvre (12). Sur certaines pipes, la lentille se trouve sur le dessus du bec pour faire directement sortir la fumée au niveau du palais.

Voici donc les principaux éléments que vous retrouverez dans la majorité des pipes, quel qu’en soit la forme ou la style !

Un petit conseil Smoking.fr ?!

Nettoyer après chaque utilisation le tuyau et la tige d’une pipe avec des nettoie-pipes et une solution adaptée (type Déniclean) est indispensable. Cet entretien permettra d’enlever tout le liquide et la suie engendrée par la combustion du tabac.