Saint Valentin.
Pardonne-moi, mon amour, si je te le dis juste aujourd’hui, mais il n’y avait pas meilleure journée pour te le révéler que le jour de Saint-Valentin, la fête des amoureux. Puisque je suis tombé amoureux d’une autre et je ne pouvais pas me taire. D’ailleurs, tu aurais remarqué mon être absent, le courir de mon esprit ailleurs. Chez elle. Tu vois, mon pauvre amour, la comparaison est inégale. Elle a des courbes que tu n’as pas ni tu auras jamais. Elle va me donner la chaleur que tu n’as jamais su me donner. Elle s’enflammera dès que je l’effleurerai et brûlera longtemps pendant que je la serrerai entre mes mains. Et lorsque, après des heures, la passion sera éteinte, elle ne se tournera pas de l’autre côté pour fumer comme tu fais, mais restera près de moi, couchée sur le flanc épuisée et vidée, mais prête à recommencer. Ne m’en veux pas, mon amour, si, par conséquent, en ton absence, la belle dormante située sous le verre sur un lit de soie sera réveillée par mes lèvres d’homme. C’est le destin qui peut-être n’attend pas chaque femme, mais qui attend certainement chaque Pipe.Massimo Pellerano