La chicha aussi appelée narguilé séduit de plus en plus de monde. Du fumeur régulier à l’occasionnel, la plupart a déjà essayé de fumer la chicha au cours d’une soirée ou chez des amis. De plus en plus de jeunes s’y essaient aussi. Voici pourquoi le narguilé séduit autant les Français.
Une consommation en nette progression
Originaire de Perse, la chicha est désormais consommée dans le monde entier. Si beaucoup la fument dans le domaine privé, de nombreux bars à chicha ont aussi vu le jour dans les villes. La chicha permet de fumer un mélange de tabac et de mélasse. Certains y ajoutent des fruits ou du colorant pour un effet visuel et gustatif plus approfondi.
Les jeunes sont de plus en plus friands des sessions de narguilé. En effet, selon un sondage, 50 % des adolescents de 16 ans ont déjà fumé la chicha. Fumer de la fumée froide et parfois aromatisée peut sembler plus agréable que fumer une cigarette à la fumée chaude et plus « agressive » pour le palais.
Un retour sur le devant de la scène
La chicha a longtemps été très appréciée. Cependant, avec l’arrivée des cigarettes sur le marché, accompagnées d’un marketing agressif, le narguilé a perdu de sa superbe. Ce n’est que durant les années 90 que la consommation a retrouvé de sa superbe, notamment au Moyen-Orient. Puis, symbole du partage et de la convivialité, les années 2000 ont été très fastes à sa réapparition lors de soirées entre amis. Selon l’OMS, les consommateurs de chicha seraient plus de 100 millions à travers le monde, avec une forte concentration en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie.
Grâce à un design toujours plus travaillé, à des versions « mini » et à des dispositifs hauts de gamme, la chicha devient un incontournable dans l’univers du tabac. Affichant des prix abordables, jusqu’à des produits de très haute gamme, chacun y trouve son compte. La convivialité et l’aspect pratique sont deux critères rendant le narguilé accessible au plus grand nombre. De plus, le contexte souvent langoureux associe la chicha à une pause temporelle souvent recherchée dans ce monde qui file à mille à l’heure.
