Découvrez la marque de briquet IMCO

Si BIC et Zippo semblent être les fabricants de briquets les plus connus, c’est sans compter sur la marque américaine IMCO. Depuis 1907, ils fabriquent des briquets aussi pratiques qu’élégants. Certains d’entre eux sont même collectionnés. Zoom sur la marque et ses produits.

IMCO : une success-story à l’américaine

C’est en Autriche, juste avant la Première Guerre mondiale (1907), que Julius Meister crée son entreprise de boutons et d’accessoires en métal. Il la baptise Julius Meister & Co, mais finit par l’appeler IMCO. Il fera rapidement succès, puisque son client principal sera… L’armée ! Puis, au sortir de la guerre, la demande chute considérablement. Il faut donc diversifier l’offre.

C’est alors qu’en 1918, Julius Meister décide de fabriquer des briquets, mais pas n’importe lesquels. Même si l’aspect écologique et l’art du recyclage étaient beaucoup moins répandus qu’aujourd’hui, IMCO récupérait d’anciennes cartouches vides et des métaux de récupération utilisés dans les douilles d’obus pour fabriquer ses produits. Il faut attendre 1922 pour qu’ils soient brevetés. D’ailleurs, pour la petite information, l’Autriche est le berceau de la pierre à briquet puisque c’est l’Autrichien Auer Von Welsbach qui l’a conçue !

Forte de son succès, la marque européenne décide de fabriquer une nouvelle gamme en acier inoxydable dès 1930. Le plus connu reste l’IMCO Triplex Super qui fait fureur dans le milieu des années 30, puis amélioré en 1950. Il s’agit d’un briquet semi-automatique qui s’allume tout seul lorsque le clapet est ouvert. Cette nouveauté dans les années 30 a fait mouche ! La marque a grandement séduit son public et a connu un boom lors de l’essor du tabac dans le monde.

IMCO, le phœnix qui renaît de ses cendres

Rapidement, IMCO concurrence Zippo et les deux marques, bien que sur des continents différents, se livrent une lutte commerciale acharnée. Bien plus tard, en 1988, l’entreprise qui appartient à la famille Haas est vendue et revêt le nom d’IFA (IMCO Feuerzeuge Autriche). Mais la lutte anti-tabac a eu raison de la marque qui ferme ses portes en 2012.

On dit que les Japonais savent reconnaître la qualité et la droiture dans le monde des affaires. C’est ainsi qu’un an plus tard, en 2013, le fabricant de tuyaux TSUGE rachète la marque et toutes les machines IMCO. Entre-temps, ces dernières avaient été laissées à l’entreprise autrichienne Cl-Clip, spécialisée dans les fournitures de bureau.

En attendant, IMCO a vendu 500 millions de briquets dans le monde. Elle continue de produire des briquets novateurs et bon marché pour faciliter la vie des fumeurs.