Différent d’une cigarette ou d’une e-cigarette, la cote de popularité du vaporisateur monte en flèche. Ce petit appareil est aussi économique, un avantage important pour les fumeurs ou consommateurs d'herbes ou de plantes aromatiques en tous genres. Mais comment fonctionnent les vaporisateurs ?
Avant toute chose, il faut respecter les conseils sur la notice du fabricant, en matière de charge. En effet, cela permettra à votre appareil de conserver une durée de vie plus importante. En règle générale, il est conseillé de charger son appareil 6 heures avant l’utilisation.
Pour remplir votre vaporisateur, il suffit de retirer le connecteur de la chambre de chauffe en céramique, avant de la remplir avec l’herbe de votre choix. En général, un petit outil est fourni avec le vaporisateur, de façon à enfoncer l’herbe dans la chambre, sans pour autant la tasser. Il faut que l’air puisse passer entre les brins. Après avoir revissé la chambre de chauffe, l’appareil est prêt à fonctionner.
Ne remplissez pas de trop votre chambre de chauffe, la moitié suffira. Si elle est trop remplie l'air ne circulera pas correctement et les herbes seront gaspillées. Il ne faudrait pas gâcher ;-)
Le vaporisateur doit être nettoyé régulièrement, afin de lui assurer une durée de vie conséquente.
Alors que la cigarette ou tout autre moyen de consommer le tabac, les plantes, etc., fonctionnent par combustion, le vaporisateur, quant à lui, va simplement chauffer son contenant, à une température élevée, sans aller jusqu’à la combustion. En règle générale, la température maximale n’excède pas 250°C. Attention toutefois, suivant la plante que l’utilisateur va vapoter, la température de chauffe doit changer ! En effet, l’eucalyptus ne doit pas chauffer à plus de 130°C, tout comme la lavande. Cela permet de créer les vapeurs plus rapidement. Deux méthodes s’appliquent : la conduction ou la convection.
Contrairement à une cigarette qui brule à environ 400°C la vaporisation, elle est beaucoup moins chaude puisque comprise généralement entre 180°C et 250 °C. L'air qui entre dans les poumons est beaucoup moins chaud et agressif.
Tous les vaporisateurs contiennent un élément chauffant (céramique). Avec la méthode de conduction, les herbes sont directement placées dans une chambre de chauffe composée généralement de céramique. La chambre chaude va alors transmettre sa chaleur aux herbes, afin que celles-ci dégagent leurs arômes et essences. Ainsi, ils seront prêts à être inhalés par le consommateur. Le vaporisateur à conduction fonctionne soit grâce à une batterie en lithium qui se charge par un simple branchement au secteur, soit à gaz, qu'il suffit de recharger avec une bonbonne de gaz sans impureté.
Les + :
Les - :
Le vaporisateur à convection fonctionne différemment. Il va chauffer les herbes par de l’air chaud et non par une surface chauffante. Sur ces modèles, les herbes sont séparées de la céramique chauffante par une grille ou une toile. C’est donc bel et bien l’air qui est chauffé et qui chauffe les herbes en les traversant. De plus, la température de chauffe est plus précise qu’avec la méthode de conduction. La vaporisation est alors obtenue lorsque l’air chaud passe au travers de la matière contenue dans la chambre. Le vaporisateur par convection fonctionne grâce à une batterie au lithium, ou se branche directement sur le secteur.
Les + :
Les - :
L’avantage de ce type de vaporisateurs reste que la vapeur ne contient rien d’autre que les matières végétales et non des dérivés de combustion. Il n’y a donc pas de goudron, de monoxyde de carbone ou autres arcenic. La "fumée" est quasi inexistante, vous aspirez simplement de l'air chargé des molécules de la plante. Les vertus des plantes inhalées sont donc conservées et plus efficaces. Ne soyez pas surpris de ne voir aucune vapeur, fumée ou autre, sortir du vapo. Les effets des plantes se font quand même sentir même si au début vous avez l'impression de ne rien fumer. L'air chaud chargé de ses molécules donnera les effets escomptés quelques minutes plus tard. Les consommateurs experts de la vaporisation s’orientent souvent plus vers un produit à convection. Plus long à mettre en marche, il est néanmoins plus performant au niveau de son utilisation.